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Libération

Aveu d’impuissance du côté des Nations unies

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Les combats continuent de faire rage en Syrie, mais la Chine et la Russie ont opposé hier leur veto à une résolution.
publié le 19 juillet 2012 à 20h46

Des centaines de personnes fuyaient hier matin les quartiers de Damas, théâtre de combats d'une extrême violence, au lendemain de l'attentat qui a frappé de plein fouet l'appareil sécuritaire du régime et tué trois responsables, dont le beau-frère de Bachar al-Assad. La situation est «pire que catastrophique», a indiqué à l'AFP un habitant, faisant état de pénurie de pain et de médicaments dans certains quartiers.

Les combats qui ont débuté dimanche ont redoublé d'intensité. «Ils devraient se poursuivre pendant les prochaines quarante-huit heures pour nettoyer Damas des terroristes avant le début du ramadan», a indiqué jeudi une source de sécurité dans la capitale. «Il y a une escalade de la part du régime pour se venger de l'attentat, ainsi que de la part des rebelles qui veulent en tirer profit», a jugé le président de l'Observatoire syrien des droits de l'homme, Rami Abdel Rahmane.

Tendue. L'attentat de mercredi a été revendiqué par l'Armée syrienne libre (ASL), qui avait annoncé la veille «la bataille pour la libération de Damas». Le ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, son vice-ministre, le général Assef Chawkat, beau-frère du président, et le général Hassan Turkmani, chef de la cellule de crise mise en place pour mater la révolte, ont péri dans l'attaque. «Les traîtres, les agents et les mercenaires se font des illusions s'ils pensent que la Syrie va courber la tête face à ce coup, même s'il fait mal»,