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Libération

En Syrie, Alep après Damas

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Le Conseil de sécurité a prolongé la mission de l’ONU dans le pays.
publié le 20 juillet 2012 à 20h36

L’armée syrienne a lancé vendredi une contre-offensive pour reprendre les quartiers rebelles de Damas et était engagée dans des combats sans précédent à Alep, deuxième ville du pays et capitale économique, où un nouveau front semble s’ouvrir. Une spirale de violences qui a fait des dizaines de morts dans ce conflit, décrit comme une «guerre civile» par plusieurs capitales et institutions internationales. La veille, la Syrie avait connu sa journée la plus sanglante depuis le début de la révolte en mars 2011, avec plus de 300 morts recensés, selon une ONG syrienne.

Funérailles. Malgré l'escalade, le président Bachar al-Assad ne semble pas prêt à céder le pouvoir, aux mains de sa famille depuis quarante ans. Le tyran n'a toutefois pas assisté vendredi aux funérailles officielles des trois hauts responsables tués mercredi dans un attentat.

Aux Nations unies, le Conseil de sécurité a voté en faveur d'un projet de résolution présenté par les Européens prolongeant de trente jours le mandat de la Mission de supervision de l'ONU en Syrie (Misnus). La veille, la Russie et la Chine avaient provoqué la colère des Occidentaux en opposant pour la troisième fois leur veto à une résolution du Conseil de sécurité prévoyant des sanctions contre le régime. Washington promet d'agir désormais «en dehors» du cadre des Nations unies dans ce dossier.

Hélicoptères. Toute action en dehors de l'ONU serait «inefficace» et «porterait atteinte à l'auto