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Libération

L'enquête piétine en Bulgarie, deux semaines après l'attentat anti-israélien

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Les enquêteurs, qui ne parviennent pas à identifier l'auteur présumé de l'attaque, se demandent s'il était conscient de transporter une bombe.
Portrait robot de l'auteur présumé de l'attentat anti-israélien commis le 1er août 2012 à l'aéroport de Bourgas, en Bulgarie. (Ministère bulgare de l'Intérieur. Reuters)
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publié le 2 août 2012 à 9h29

Quinze jours après l'attentat suicide anti-israélien à l'aéroport bulgare de Bourgas, qui a fait six morts et une trentaine de blessés, les enquêteurs cherchent toujours à identifier l'auteur présumé.

La police bulgare a diffusé le 1er août une image du visage reconstitué du kamikaze, également décédé lors de l’explosion, espérant qu’elle aidera à son identification.

La photo représente un jeune homme à peau blanche, aux yeux clairs, aux cheveux épais brun foncé, sur un front haut.

Ses empreintes digitales et génétiques (ADN) ont bien été récupérées dès le jour de l’attentat, le 18 juillet, mais elles ne figurent dans aucune base de données des services de police et des servives secrets dans le monde, selon les autorités bulgares.

S’il a été établi que l’homme, filmé par les caméras de surveillance de l’aéroport avec deux sacs sur le dos et le ventre, a péri suite au déclenchement de l’explosif qu’il portait, certains experts bulgares et israéliens doutent qu’il ait été conscient de sa mort imminente.

«Les shahidi (kamikaze musulmans) ne se seraient pas présentés devant Allah en short et avec un attribut aussi humiliant qu'une perruque de femme», a déclaré Boaz Ganor de l'Institut israélien de contre-terrorisme à Herzlia, cité par le quotidien Jérusalem Post.

Les caméras de l’aéroport avaient enregistré dans la salle d