«Aujourd'hui, le chômage est en hausse, et 30% des petites et moyennes entreprises ont dû fermer leur porte», a déclaré Sonia Khanji, membre de la Chambre de commerce de Damas, citée par le quotidien al-Watan publié jeudi.
«Trouver des solutions rapides»
Elle a précisé: «La Syrie est en état de guerre, le gouvernement devrait rendre plus homogène son action en vue de redynamiser» l'économie du pays. «Pour que le taux de croissance ne continue pas de baisser, il devrait élaborer des politiques budgétaire, fiscale et monétaire face aux sanctions internationales imposées à la Syrie», a affirmé Sonia Khanji.
Des sanctions économiques européennes et américaines ont été imposées contre le régime de Damas en raison de la répression de la contestation populaire. Le vice-président de la Chambre de commerce de Damas, Bahaeddine Hassan, cité par le journal, a appelé à «trouver des solutions rapides» pour diminuer l'impact des sanctions.
Bahaeddine Hassan a souligné l'importance de «la contribution du secteur privé face aux nombreuses difficultés» auxquelles le gouvernement fait face, ajoutant que les commerçants syriens sont «prêts à coopérer avec le gouvernement en présence de lois économiques claires». Un autre membre de la chambre, Bourhaneddine Achkar, a critiqué les hommes d'affaires qui, fuyant la crise, se sont installés à l'étranger, «alors que les commerçants devraient soutenir l'Etat