De violents combats faisaient rage vendredi entre soldats du régime et rebelles à Damas, tandis qu'à Alep, deuxième ville syrienne et enjeu crucial du conflit, le bastion insurgé de Salaheddine était bombardé, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
A Damas, les combats se déroulaient dans le quartier de Tadamone, dans le sud de la capitale, voisin du camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk où 21 civils, dont au moins deux enfants, ont été tués jeudi par des tirs de mortier, selon l’OSDH qui a fait état de 179 morts, dont 110 civils, à travers le pays pour la seule journée de jeudi.
Un précédent bilan de l’OSDH faisait état de 15 civils tués à Yarmouk.
«Nous ne savons pas quelle est l'origine des tirs» meurtriers qui se sont produits sur le camp de Yarmouk alors qu'il y avait des combats dans le quartier de Tadamone, a déclaré à l'AFP le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, qui a réclamé une «enquête internationale» sur ces bombardements.
Le camp de Yarmouk abrite le plus grand nombre de réfugiés palestiniens en Syrie avec 148 500 personnes officiellement enregistrées auprès de l’ONU, selon des chiffres de cette organisation.
Par ailleurs dans la province de Damas, les bombardements ont repris à Jdeidet Artouz, où des combats ont éclaté aux abords de l’aéroport militaire de Marj el-Sultane, selon l’OSDH, une ONG basée en Grande-Bretagne qui tire ses informations d’un réseau de militants et de témoins.
C’est à Jdeidet Artouz qu’un raid des f