Menu
Libération

Syrie : implication croissante de Londres

Article réservé aux abonnés
La Grande-Bretagne va accroître son soutien «non létal» à l’opposition syrienne, a réaffirmé vendredi matin le ministre des Affaires étrangères, William Hague, au lendemain de la démission du médiateur international Kofi Annan.
Un militant de l'Armée libre syrienne dans le centre d'Alep, le 1er août 2012 (Photo Goran Tomasevic. Reuters)
par
publié le 3 août 2012 à 13h44

«Compte tenu de l'échelle des morts et des souffrances et de l'échec à ce jour du processus diplomatique, nous allons, dans les semaines qui viennent, accroître notre soutien matériel et non létal», a indiqué William Hague, le ministre des Affaires étrangères, à la radio publique BBC 4.

«Nous fournissons une aide à des éléments de l'opposition syrienne», mais «non létale», a ajouté le ministre, citant «les communications et d'autres choses», «et nous le ferons encore plus à l'avenir». 

«Cela ne comprend pas la fourniture d’armes»

Londres avait déjà annoncé son intention d’augmenter son soutien à l’opposition syrienne après l'échec d’une nouvelle résolution au Conseil de sécurité de l’ONU en faveur de sanctions contre la Syrie fin juillet.

Interrogé sur une éventuelle participation des services secrets britanniques à des actions de la CIA pour aider les rebelles, William  Hague a précisé qu'il «ne faisait jamais aucun commentaire sur les questions de renseignement».

Le ministre britannique a estimé que le départ de Kofi Annan ne devait pas mettre fin aux efforts diplomatiques. Le processus de négociation «n'est pas mort, mais vous avez raison de dire que c'est un moment sombre non seulement pour le peuple syrien, mais aussi pour nos efforts diplomatiques», a-t-il convenu. Le ministre a souligné que Londres «n'abandonnait pas les efforts diplomatiques auprès de la Russie et de la Chi