«Au fil des jours, alors que des efforts pour une solution négociée se multiplient, les pratiques des terroristes et des narcotrafiquants habillés d'un faux voile religieux, accréditent le caractère inévitable de l'option militaire», affirme un communiqué du ministère de la Communication publié après l'annonce de l'amputation de la main d'un voleur à Ansongo (nord-est).
«Les extrémistes qui occupent le septentrion malien, en coupant la main à un habitant d'Ansongo, ajoutent un nouvel acte ignoble à leur longue liste d'exactions et de vexations contre les populations», ajoute le texte.
«Leurs gestes de défiance hors de raison justifient la pertinence de sanctions proposées par le secrétaire général des Nations unies [Ban Ki-moon] en même temps qu'ils fixent les limites de tout dialogue pour leur faire entendre raison», selon le gouvernement.
Il estime que «cette persistance dans les violations flagrantes des droits humains est un défi pour le gouvernement malien, pour l'Afrique et pour le reste de la communauté internationale».
Réitérant «sa disponibilité au dialogue, le gouvernement œuvre à l'accélération de la planification en cours avec ses partenaires de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) en vue de la reconquête du Nord», ajoute-t-il.
La Cédéao affirme être prête à envoyer