Une personne blessée par une balle en caoutchouc et quatre autres qui se sont senties mal en raison du gaz se sont rendues à l’hôpital, a indiqué le surveillant général de l’hôpital de Sidi Bouzid, Adel Dhaï, assurant que ces blessures n'étaient pas graves.
Les forces de l’ordre ont commencé à tirer en l’air lorsque des manifestants, qui réclamaient la démission du gouvernement dirigé par les islamistes du parti Ennahda, ont cherché à pénétrer par la force dans le siège du gouvernorat (préfecture) de Sidi Bouzid, selon la même source.
Les protestataires ont brisé le portail d’entrée du gouvernorat. Après les tirs, un mouvement de panique a débuté et la foule de manifestants s’est dispersée pour échapper au gaz lacrymogène.
Les manifestants avaient scandé auparavant des slogans hostiles au gouvernement tels que «le peuple veut la chute de régime», «le peuple veut la chute du gouvernement», «non à l'hypocrisie, le travail est un droit».
«Le gouvernement n'est pas au service du peuple»
Plusieurs formations politiques d’opposition ont participé à cette manifestation comme le parti républicain, le parti des Travailleurs tunisiens, Al-Watan (la nation) ainsi que des indépendants.
«Les revendications du peuple relatives à l'amélioration de sa situation sociale deviennent de plus en plus insistantes mais malheureusement le gouvernement n'est pas au service de ce peuple», a déploré Mohamed Ghadri, membre du parti républicain.
L’intervention musclée de la police intervient au moment où l’opposition et la société civile m