Les villageois et secouristes s’activaient dimanche à déblayer à l’aide de pelles les décombres pour trouver d'éventuels survivants des deux séismes dans lesquels au moix 227 personnes ont été tuées et 1 380 blessées, samedi, dans le nord-ouest de l’Iran.
La plupart des maisons construites en briques ou en terre ont été détruites par les deux séismes qui ont frappé à dix minutes d’intervalle seulement la région montagneuse de Varzeghan, à une soixantaine de kilomètres au nord-ouest de Tabriz. Depuis, plus de 55 répliques de moindre importance ont frappé la région.
Un bilan appelé à augmenter
Dans le petit village de Bajé-Baj où vivent un peu plus de 400 personnes on compte déjà 33 morts en majorité des femmes et des enfants. Les corps sont regroupés à l’extérieur. Des femmes sanglotent et gémissent autour d’une vingtaine de corps de proches alors que les hommes recherchent désespérément dans les ruines des habitations de possibles survivants.
Les équipes de secours et celles du Croissant rouge sont sur place depuis la veille. Tentes, couvertures, vêtements, nourriture et eau sont distribués aux sinistrés. Aux premières heures du matin, le trafic augmente sur les routes montagneuses de la région avec de nombreux secouristes et de véhicules transportant de l’aide pour les habitants de la région, a constaté un journaliste de l’AFP.
Des ambulances circulent très rapidement mais sans sirènes sur les routes de la région pour emmener les blessés. Selon Khalil Saie, chef du Centre des catastrophes naturelles de l'