Cet été, Angela Merkel fait l’objet de toutes les attentions des médias faisant la couverture des plus grands magazines internationaux. Pourtant, au-delà des clichés et de sa réputation de chancelière de fer, en Allemagne comme ailleurs, elle reste une personnalité secrète, avare en confidences dès qu’il s’agit de parler d’elle-même.
Alors qu'elle effectuait lundi sa rentrée politique après trois semaines de vacances, le Süddeutsche Zeitung Magazin a proposé, le week-end dernier, une interview originale de la chancelière, avec 37 questions, posée chacune par une personnalité médiatique, culturelle ou sportive allemande. Pas de sujet imposé et chacun a pu laisser libre cours à sa curiosité. L'occasion pour la chancelière de réaliser une opération séduction à environ un an de la fin de son mandat.
On y apprend ainsi pêle-mêle que son film préféré est Out of Africa, qu'elle n'organise jamais de dîner chez elle, mais que si elle devait passer une soirée avec une personnalité ce serait avec le sélectionneur de l'équipe de foot d'Espagne, Vincente del Bosque. Angela Merkel a même pour une fois accepté d'évoquer des souvenirs de son enfance est-allemande. Son plus grand péché de jeunesse ? «Aller se cacher dans un tronc d'arbre résineux habillée d'un jogging neuf provenant de l'Ouest.» A la joueuse de tennis Andrea Petkovic, qui lui demande quel est le plus grand sacrifice qu'elle a dû faire depuis qu'elle est à la tête du gouvernement, elle répond : «F