L’essentiel
Les rebelles syriens ont revendiqué ce matin un attentat visant une réunion d’officiers dans un bâtiment de l'état-major situé à proximité de l’hôtel logeant la délégation de l’ONU dans le centre de Damas. Cinq militaires auraient été blessés.
Hier, l'ancien chef du gouvernement syrien, Riyad Hijab, qui a rompu avec Damas, a estimé que le régime s'était «effondré militairement, économiquement et moralement» et ne contrôlait «plus que 30%» de la Syrie.
Les combats se poursuivent à Damas et à Alep. Selon un bilan provisoire de l’Observatoire syrien des droits de l'homme, 89 personnes sont mortes mardi, dont 53 civils.
Les dirigeants du monde musulman, réunis dans la nuit de mardi à mercredi en sommet extraordinaire à La Mecque, s'orientaient vers une suspension de la Syrie de leur forum, l'Organisation de la conférence islamique (OCI).
Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius est attendu dans la région aujourd'hui.
Les forces syriennes accusées de crimes contre l'humanité
Les forces gouvernementales syriennes et leur milice des Chabbiha ont commis des crimes contre l’humanité, souligne un nouveau rapport de la Commission d’enquête de l’ONU, accusant également l’opposition armée de crimes de guerre mais à moindre échelle.
Dans ce rapport de 102 pages diffusé mercredi à Genève, la Commission parle de «crimes contre l'humanité de me