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L'Equateur accorde l'asile politique à Julian Assange

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Londres entend pourtant extrader Assange vers la Suède, laquelle a indiqué rejeter les arguments équatoriens. Assange a salué une «victoire importante».
Des posters de soutien à Julian Assange, devant l'ambassade d'Equateur à Londres, le 14 août 2012. (Photo Ki Price. Reuters)
publié le 16 août 2012 à 11h40
(mis à jour le 16 août 2012 à 16h38)

L'Equateur a décidé d'accorder l'asile politique à Julian Assange, «dont la liberté, la vie et la sécurité» doivent être garantis, a annoncé Ricardo Patiño, le ministre des Relations extérieures du pays. Il a estimé que Julian Assange, s'il était finalement extradé vers les Etats-Unis, n'y bénéficierait pas d'un procès équitable.

Julian Assange a estimé que la décision de Quito était une «victoire importante pour moi et mon entourage», a-t-il déclaré au personnel de l'ambassade. Mais «les choses vont probablement devenir plus stressantes maintenant», a-t-il souligné, alors que la Grande-Bretagne est toujours décidée à l'extrader vers la Suède.

Par la voix de Ricardo Patiño, l'Equateur a également appelé le Royaume-Uni à respecter les conventions internationales qu'il a signées et a dit espérer que les relations amicales entre les deux pays seront maintenues. L'Equateur «fait confiance au Royaume-Uni pour fournir le plus tôt possible les garanties et le sauf-conduit nécessaires et adaptés à cette situation», a ainsi dit Ricardo Patiño.

Il a également affirmé que Stockholm avait refusé une demande de l’Equateur, qui voulait que Julian Assange soit interrogé par les juges suédois dans les locaux de l’ambassade équatorienne