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Libération

La juge des Pussy Riot placée sous protection à la veille du jugement

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La présidente du tribunal Khamovnitcheski de Moscou, Marina Syrova, chargée du procès, aurait reçu des menaces.
Des manifestant(e)s soutiennent les Pussy Riot lors d'une action organisée par Amnesty International à Edinburgh (Ecosse) le 14 août 2012. (Photo David Moir. Reuters)
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publié le 16 août 2012 à 12h24
(mis à jour le 16 août 2012 à 15h15)

Vendredi, Marina Syrova doit entamer la lecture du jugement de Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, qui comparaissent depuis fin juillet et sont en détention provisoire depuis près de cinq mois.

Marina Syrova aurait reçu des menaces jeudi. «Les menaces émanent de partisans des membres du groupe», a indiqué à l'AFP cette porte-parole, Daria Liakh, refusant de préciser si la famille de la juge allait également être placée sous protection.

Les prévenues doivent répondre de «hooliganisme» et d'«incitation à la haine religieuse» pour avoir chanté le 21 février, encagoulées, avec guitares et sonorisation, une «prière punk» dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, demandant à la Sainte Vierge de «chasser Poutine» du pouvoir.

Le procureur a requis trois ans de camp contre chacune d'elle. Les avocats de la défense ont, quant à eux, plaidé la relaxe.

L'affaire a profondément divisé la société russe. Les trois femmes ont par ailleur