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Libération

Attaques de Breivik : le chef de la police norvégienne est remplacé

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Son remplacement fait suite à la publication d'un rapport très critique quant à l'action de la police au moment des attaques meurtrières du 22 juillet 2011.
Le chef de la police norvégienne Oeystein Maeland le 13 août 2012 à Oslo (Photo Poppe, Cornelius. AFP)
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publié le 17 août 2012 à 9h35
(mis à jour le 17 août 2012 à 15h10)

Le chef de la police norvégienne a démissionné jeudi dans le sillage de la publication d'un rapport très critique sur le travail de la police face aux attaques perpétrées l'an dernier par Anders Behring Breivik.

Annoncée par la ministre de la Justice Grete Faremo lors d’un débat télévisé, la démission d’Oeystein Maeland, avec effet immédiat, survient trois jours après qu’une commission indépendante a estimé que Breivik aurait pu être arrêté plus tôt le 22 juillet 2011, ce qui aurait pu sauver des vies.

Ce jour-là, l’extrémiste de droite avait d’abord tué huit personnes en faisant exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo, puis fait 69 autres victimes en ouvrant le feu sur un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d’Utoeya.

Mise en place par le gouvernement pour tirer les leçons du carnage, la commission avait relevé de nombreux dysfonctionnements du côté de la police : signalement extrêmement tardif du tueur et de son véhicule, problèmes de communication, procédures mal respectées, moyens inadaptés...

Les médias ont par la suite vivement critiqué la direction de la police pour avoir tenté de protéger les siens et de ne pas avoir fait toute la lumière, dans ses propres rapports, sur les erreurs faites par des policiers le jour du drame.

Oeystein Maeland a expliqué sa démission par le manque de preuves de confiance qu'il dit a