Menu
Libération

L'Assemblée équatorienne condamne «les menaces» d'intervention contre son ambassade à Londres

Article réservé aux abonnés
Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, est réfugié depuis deux mois dans la représentation diplomatique de Quito.
Vue générale de l'Assemblée Nationale d'Equateur, en août 2012. (Photo Reuters)
par
publié le 17 août 2012 à 12h31

Dans un communiqué officiel, l'Assemblée nationale «condamne et rejette les menaces d'usage de la force du gouvernement du Royaume uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, qui prétend faire irruption dans l'ambassade de l'Equateur à Londres, ce qui constituerait une atteinte à la souveraineté nationale».

L'Assemblée, qui exprime également son soutien «aux actions qu'entreprend le gouvernement équatorien pour défendre sa souveraineté» recommande au gouvernement de Quito de «demander une réunion urgente du Conseil de sécurité de l'ONU».

Les législateurs équatoriens appellent par ailleurs les autorités britanniques à «trouver des solutions diplomatiques à tous les types de controverse internationale».

Le gouvernement équatorien a annoncé jeudi que Quito accordait l'asile politique à Julian Assange dont la Suède réclame l'extradition pour qu'il réponde dans ce pays d'accusations de viol et d'agression sexuelle.

Peu après, le Foreign Office a annoncé dans un communiqué que Londres était «déçu» par la prise de position de Quito mais que cette décision ne changeait «rien» quant à son obligation d'extrader Assange vers la Suède.

S’il est extradé vers la Suède, le fondateur de WikiLe