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Les États-Unis rejettent la notion d'asile diplomatique pour Assange

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publié le 17 août 2012 à 23h26

Les Etats-Unis rejettent la notion d'«asile diplomatique» invoquée par l'Equateur dans le cas du fondateur de WikiLeaks réfugié depuis deux mois à l'ambassade équatorienne à Londres, a indiqué vendredi le département d'Etat.

L'Equateur a accordé jeudi l'asile politique à l'Australien Julian Assange, considérant que sa vie serait menacée s'il était extradé vers la Suède, où il est accusé de crimes sexuels. Le président équatorien Rafael Correa a affirmé vendredi que M. Assange pouvait «rester indéfiniment» à la chancellerie équatorienne à Londres.

Quito s’est aussi tourné vers l’Organisation des Etats américains (OEA) réunie en urgence jeudi à Washington et qui devait décider ce vendredi si elle appelle à une réunion des ministres des Affaires étrangères de ses quelque 30 Etats membres pour traiter de l’affaire Assange.

Une «convention sur l'asile diplomatique» de l'OEA du 29 décembre 1954  dispose que l'«asile est accordé dans des missions diplomatiques (...) à des personnes recherchées pour raisons politiques» à l'exception de «personnes inculpées ou jugées pour des délits de droit commun».

Interrogé jeudi sur la notion «d'asile politique», le département d'Etat a répondu vendredi dans un communiqué que «les Etats-Unis n'étaient pas signataires de la convention de 1954 de l'OEA sur l'asile diplomatique et ne reconnaissaient pas le concept d'asile diplomatique dans le droit international».

«Nous pensons qu'il s'ag