L’Equateur a reçu un puissant soutien de ses amis de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA) alors que dimanche, Julian Assange s’apprêtait à faire sa première apparition publique depuis qu’il s’est retranché à l’ambassade équatorienne à Londres, le 19 juin.
Les ministres des Affaires étrangères du bloc ALBA, qui comprend notamment le Venezuela, Cuba et le Nicaragua, ont averti le gouvernement britannique que l'entrée de la police dans l'ambassade équatorienne à Londres pour y arrêter le fondateur de Wikileaks aurait «de graves conséquences dans le monde entier», à l'issue d'un sommet d'urgence convoqué samedi soir à Guayaquil (nord-ouest de l'Equateur).
«Nous lançons un avertissement au gouvernement du Royaume-Uni sur les graves conséquences qui se déclencheraient dans le monde entier en cas d'agression directe contre l'intégrité territoriale de la République de l'Equateur à Londres», indique le communiqué.
Le sommet avait été organisé deux jours après que Quito eut accordé l’asile diplomatique à M. Assange, réfugié à l’ambassade équatorienne de Londres pour éviter son extradition vers la Suède.
«Nous refusons les menaces intimidatrices proférées par les porte-parole du gouvernement du Royaume-Uni parce qu'elles violent les principes de souveraineté et l'intégrité territoriale des nations», ajoute la déclaration.
«Les menaces proférées par le gouvernement du Royaume-Uni, qui supposent la possibilité d'une entrée indue dans le siège diplom