Les Etats-Unis ont évoqué une possible intervention militaire en Syrie en cas de déplacement ou d’utilisation d’armes chimiques dans ce pays, où les combats entre rebelles et forces du régime ne connaissaient aucun répit, notamment à Alep.
Washington a par ailleurs répété lundi que le président Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir, à la suite de propos ambigus et controversés du nouveau médiateur des Nations unies et de la ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, sur ce sujet.
«Jusqu'ici, je n'ai pas donné l'ordre d'intervenir militairement» en Syrie, a déclaré le président américain Barack Obama lors d'une conférence de presse. Mais «si nous commencions à voir des quantités d'armes chimiques déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon équation», a-t-il ajouté.
«Nous surveillons la situation de très près, nous avons mis sur pied un ensemble de plans (...) et nous avons fait savoir de façon claire et nette à toutes les forces dans la région qu'il s'agissait d'une ligne rouge pour nous, et qu'il y aurait des conséquences énormes», a encore dit M. Obama.
A Paris, le président français François Hollande a répété que toute solution politique en Syrie passait par le départ de Bachar al-Assad du pouvoir lors d’un entretien avec le nouveau médiateur international Lakhdar Brahimi, qui avait, lui, déclaré la veille ne pouvoir encore prendre position sur ce sujet.
«Ce qu'il faut, c'est arrêter la guerre civile et ça ne va pas être simple»