Les autorités sud-africaines préparaient mercredi des cérémonies d'hommage prévues jeudi dans tout le pays en mémoire des 44 personnes mortes dans les affrontements meurtriers de la mine de Marikana, dont 34 sous les balles de la police.
«Nous prévoyons une cérémonie d'hommage à Marikana, il a été décidé qu'il devait y en avoir une», a déclaré le secrétaire général de la présidence sud-africaine, Collins Chabane, dans une interview sur une radio publique.
Il n’y aura pas d’obsèques collectives, les corps des grévistes tués ayant été rapatriés dans leurs familles, souvent loin de la mine de Marikana située à une heure et demie de route à l’ouest de Johannesburg, la capitale économique.
Une autre cérémonie est prévue à Mthatha (Cap oriental), la ville la plus proche du village de Nelson Mandela, dans le sud rural du pays d'où de nombreux mineurs sont originaires. «La plupart des gens viennent de zones rurales, c'est pourquoi le Cap oriental prépare une cérémonie», a précisé Collins Chabane, en ajoutant que «des cérémonies se dérouleront partout dans le pays».
La plupart des grévistes tués étaient des travailleurs migrants. Un seul n’est pas sud-africain mais originaire du Lesotho, petit pays enclavé dans le vaste territoire sud-africain.
Les drapeaux sont en berne depuis lundi, début d'une semaine de deuil national décrété par l