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Libération

Pussy Riot : le pouvoir russe toujours en chasse

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La police recherche d'autres membres du groupe. Une militante des Femen et l'opposant Garry Kasparov sont également ciblés pour leur soutien aux trois jeunes femmes.
Ekaterina Samoutsevitch (à gauche), Nadejda Tolokonnikova (centre), et Maria Alekhina du groupe Pussy Riot, le 20 juillet 2012 à Moscou. (Photo Natalia Kolesnikova.AFP)
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publié le 22 août 2012 à 17h01

Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina envoyées en camp pour deux ans, l’affaire Pussy Riot n'est pas tout à fait close pour autant. La police russe est toujours à la recherche des autres membres du groupe présentes dans la cathédrale du Christ-Sauveur le 21 février à Moscou pour la «prière punk» qui a déchaîné les foudres de l’Eglise orthodoxe et de Vladimir Poutine. Ce jour-là, cinq femmes au moins portaient dans l'église la cagoule devenue marque de fabrique des Pussy Riot. Trois ont été interpellées et condamnées.

Lundi, les autorités russes ont fait savoir qu’elles tentaient d’identifier et de retrouver plusieurs autres militantes.

Autre cible, les Femen. Ce groupe de militantes qui manifestent seins nus est dans le collimateur de la justice pour leur soutien aux Pussy Riot. Vendredi 17 août, jour du verdict, l'Ukrainienne Inna Shevchenko avait manifesté son soutien en tronçonnant une croix érigée dans le centre de Kiev.

Inna Shevchenko à Kiev vendredi. (Photo Anatolii Stepanov. Reuters)

A l’instar de ses cousines russes, l’activiste est visée à son tour pour «hooliganisme» par les autorités de son pays. Dès le 17 au soir, la police encerclait le local du mouvement ainsi que le domicile de la jeune femme, a rapporté le collectif.

Fi