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Hollande et Merkel unis face à la situation grecque

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Le président français et la chancelière allemande ont appelé la Grèce à poursuivre ses efforts afin de tenir ses promesses en terme de réformes budgétaires.
Angela Merkel et François Hollande à la Chancellerie de Berlin, le 23 août 2012. (Reuters)
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publié le 23 août 2012 à 20h39

Le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel ont appelé de concert, jeudi à Berlin, la Grèce à poursuivre ses efforts de rigueur budgétaire, avant de se retrouver pour un dîner de travail à la chancellerie.

«Nous voulons, je veux que la Grèce soit dans la zone euro», a déclaré le chef de l'Etat français. Mais «il appartient aux Grecs de faire les efforts indispensables pour que nous puissions atteindre cet objectif», a-t-il averti lors d'une brève déclaration.

De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a souligné à propos de la Grèce qu'il était «important que tous tiennent leurs engagements» et indiqué qu'elle voulait «encourager (Athènes) à poursuivre les réformes».

Mme Merkel a par ailleurs répété qu'elle souhaitait «attendre le rapport de la troïka» des créanciers d'Athènes (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) qui doit être rendu public fin septembre avant toute nouvelle décision sur une aide à la Grèce. Elle ne s'est en revanche pas exprimée sur le maintien de la Grèce dans la zone euro.

Cette rencontre entre la chancelière allemande et le président français constitue une nouvelle étape du ballet diplomatique qui pourrait aboutir à un assouplissement de la cure d’austérité exigée de la Grèce, comme elle le réclame.

Les deux responsables allemand et français accueilleront le Premier ministre grec Antonis Samaras, respectivement vendredi à Berlin,