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Libération

Le conflit syrien continue de provoquer des violences au Liban

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Depuis quatre jours, la ville de Tripoli est le théâtre d'affrontements entre partisans et opposants au régime d'Al-Assad. Une personne est morte ce jeudi.
Un homme regarde un trou causé dans un mur par une roquette RPG à Tripoli, au Liban, le 22 août 2012 (Photo AFP)
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publié le 23 août 2012 à 10h04

Des combats ont fait jeudi matin un mort et deux blessés à Tripoli, la grande ville du nord du Liban secouée pour la 4e journée consécutive par des heurts confessionnels liés au conflit en Syrie, a-t-on appris de source sécuritaire.

Les affrontements, qui ont coûté la vie en quatre jours à 10 personnes et blessé 86, s'étaient poursuivis toute la nuit en dépit d’un cessez-le-feu décrété mercredi après-midi après une réunion de notables de Tripoli et du déploiement de renforts militaires, selon la même source.

Ces accrochages à l’arme automatique et au lance-roquettes opposent depuis lundi des bandes issues de deux quartiers misérables séparés par une rue: Bab el-Tebbaneh, majoritairement sunnite et hostile au régime syrien, et Jabal Mohsen, alaouite et partisan du président Bachar al-Assad. Ce dernier est de confession alaouite, une branche du chiisme minoritaire en Syrie.

Jeudi matin, «une personne a été tuée et deux autres blessées à Jabal Mohsen, quartier majoritairement alaouite, lors d'un échange de tirs avec des habitants du quartier Bab el-Tebbaneh, majoritairement sunnite», a déclaré la source de sécurité.

Il s’agit du dernier épisode d’une série de combats qui secouent régulièrement la ville portuaire de Tripoli entre pro et anti-Assad depuis le début de la crise en Syrie il y a 17 mois.

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