La décision du tabloïd britannique la plus vendu, The Sun, de publier vendredi les photos dénudées du prince Harry contre la volonté de la famille royale montre qu’il est décidé à combattre plus vigoureusement la réglementation mise en place dans les médias dans la foulée du scandale des écoutes téléphoniques de News of the World.
Jeudi, après avoir été contactés par la Press Complaints Commission (PCC), l’organe de contrôle de la presse, les journaux britanniques s'étaient abstenus de publier les photos sulfureuses montrant le jeune prince, troisième dans l’ordre de succession au trône, s'ébattant nu avec des amis dans un hôtel de Las Vegas.
Mais le tabloïd a défié l'injonction de la commission et publie les photos qui circulaient déjà largement sur l'internet dans son édition de vendredi, indiquant dans un comuniqué publié jeudi que ses lecteurs avaient «le droit de les voir».
«Ce sont des raisons qui vont au-delà de cette simple histoire», explique le tabloïd du groupe Rupert Murdoch.
Au Palais St James, un porte-parole de la famille royale a déclaré un peu plus tard: «Nous avons fait part de notre point de vue sur la protection de la vie privée du prince Harry. Les journaux se réglementent eux-mêmes, c'est pourquoi la publication des photos est du ressort ultime des éditeurs».
Les deux clichés sulfureux du cadet du prince Charles, photographié nu ce week-end en pleine euphorie à Las Vegas lors d'une partie de «strip-billard», avec une ou de