De violents combats opposaient mardi soldats et rebelles dans des secteurs de l’est de Damas et de sa banlieue ainsi que dans des quartiers d’Alep, soumis à des bombardements des troupes du régime, selon des militants.
Au moins 37 personnes ont péri dans les violences à travers le pays, dont 22 civils, 11 rebelles et quatre soldats, selon un bilan provisoire de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
L’armée a pilonné la ceinture est de Damas dont la région d’Al-Ghouta, après avoir ouvert un nouveau front dans les quartiers est de la capitale, pour en chasser les insurgés, a précisé cette ONG.
Les habitants fuyaient en masse Al-Ghouta craignant un assaut de l’armée, a précisé l’ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants sur place et de témoins.
L’armée a aussi bombardé Harasta et Irbine, en banlieue est, selon le Conseil général de la révolution syrienne (CGRS), un réseau de militants sur place, alors que des hélicoptères survolaient la zone.
A Harasta, «on n'entend que le bruit des explosions et les avions de combat quadrillent le ciel», selon le CGRS.
Les quartiers de Zamalka, Qaboun, Jobar, Aïn Tarma, Al-Hjeira, dans l’est de la capitale ont été la cible d’un violent pilonnage. De violents affrontements avaient également lieu à Zamalka et Jobar, où quatre soldats et cinq rebelles ont péri, selon l’OSDH.
Des habitants paniqués ont pris la fuite de Zamalka, où l’armée et sa milice alliée ont pris le quartier d’assaut, selon des militants. Un civil a été tué