Le vice-président syrien Farouk al-Chareh a estimé que la solution en Syrie passait par «un arrêt des violences de la part de toutes les parties» afin de permettre «un dialogue national», rapportait mardi le quotidien Al-Watan, proche du pouvoir.
Ces déclarations surviennent après que le chef de la diplomatie, Walid Mouallem, a dit qu'il n'y aurait aucune négociation tant que le pays n'aurait pas été «purgé» des rebelles et que le président Bachar al-Assad a réaffirmé qu'il vaincrait «à n'importe quel prix» le «complot étranger» contre son pays.
«La base d'un règlement sans conditions préalables de la crise en Syrie passe par l'arrêt des violences de la part de toutes les parties et le lancement d'un dialogue national», a déclaré, selon son directeur de cabinet, Farouk al-Chareh à un émissaire de l'Iran, allié clé du régime.
Cela «aidera l'ensemble des Syriens, au gouvernement comme dans l'opposition, à entrer dans un dialogue national et à en accepter les résultats», a-t-il encore affirmé à Alaeddine Boroujerdi, président de la commission parlementaire iranienne pour la politique étrangère.
Ce dernier avait rencontré dimanche plusieurs responsables à Damas, dont le président Assad, à l'approche du sommet des Non-Alignés prévu jeudi à Téhéran et au cours duquel l'Iran doit faire u