Les dirigeants d’une centaine de pays non-alignés, dont une trentaine de chefs d’Etat ou de gouvernement, assistent jeudi et vendredi à Téhéran à un sommet dont l’Iran espère profiter pour rompre l’isolement international où l’a plongé son programme nucléaire controversé.
Ce 16eme sommet du Mouvement des Non-Alignés donnera à l’Iran pour trois ans la présidence tournante de cette organisation largement assoupie mais que Téhéran souhaite relancer pour faire pièce aux grandes puissances, notamment occidentales.
Sous la houlette iranienne, le sommet pourrait notamment condamner les sanctions unilatérales dont plusieurs de ses membres, Iran en tête, sont frappés par les Occidentaux pour leur politique nucléaire ou leurs violations des droits de l’Homme.
Sans mentionner de cas particulier, un projet de document final soumis mardi et mercredi aux ministres des Affaires étrangères du mouvement dénonce les «sanctions économiques», «pressions politiques» ou «actions militaires» unilatérales contre ses membres, incluant les «attaques préventives» dont l'Iran a été menacé par Israël et les Etats-Unis.
Le document insiste également sur de nombreux autres thèmes traditionnels au Mouvement des Non-Alignés, et souvent proches des positions iraniennes: «