Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a appelé Quito à de nouvelles discussions «le plus tôt possible» sur le sort du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, réfugié à l'ambassade d'Equateur à Londres pour éviter d'être extradé vers la Suède.
«Nous souhaitons poursuivre notre dialogue avec le gouvernement équatorien. Nous pensons que nos deux pays devraient pouvoir trouver une solution diplomatique», a déclaré William Hague dans un message écrit adressé lundi aux députés britanniques.
«Nous avons invité le gouvernement équatorien à reprendre, le plus tôt possible, les discussions que nous avons eues sur ce sujet», a-t-il poursuivi, précisant avoir fait part de ce souhait au vice-président équatorien Lenin Moreno au cours de la visite de ce dernier à Londres le 29 août à l'occasion des jeux Paralympiques.
Le ministre a précisé que plusieurs discussions officielles avaient déjà eu lieu entre Londres et Quito, de même que de «nombreuses conversations et des échanges écrits» afin d'arriver à une solution.
William Hague a jugé que la décision du gouvernement équatorien d'accorder l'asile politique à Julian Assange, retranché depuis le 19 juin dans l'ambassade d'Equateur à Londres, était une «source de regrets».
S’il pose un pied à l’extérieur de l’enceinte diplomatique, le fondateur de WikiLeaks, 41 ans, encourt une extradition vers la Suède dans le cadre d’une affaire de viol et d’agression sexuelle présumés. Il red