Le président syrien Bachar al-Assad a dit mardi soutenir l'action de la Croix-Rouge internationale tant qu'elle restait «impartiale», en recevant à Damas le chef de l'organisation venu demander un meilleur accès aux centaines de milliers de personnes touchées par la guerre.
Sur le terrain, les violences ne connaissaient aucun répit avec des combats entre soldats et rebelles sur plusieurs front, à Alep, Hama, Homs, Idlib, Deraa et Damas, et des bombardements des forces du régime sur des bastions insurgés, selon des militants.
Au moins 36 personnes, 17 civils, 12 soldats et 7 rebelles, ont péri dans les violences, selon un bilan provisoire de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), au lendemain d’une journée sanglante avec la mort de 153 personnes, en majorité des civils.
Outre les morts qui se comptent par dizaines tous les jours, plus de 100 000 Syriens ont fui le pays en août pour se réfugier dans les pays voisins, «le chiffre mensuel le plus élevé depuis le début du conflit» en mars 2011, a annoncé le Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) à Genève.
Au total quelque 235 000 Syriens ont quitté la Syrie et 1,2 million ont été déplacés à l’intérieur du pays, où ils sont logés dans des bâtiments publics dont des écoles, depuis le début de la crise déclenchée par une contestation pacifique qui s’est transformée en rébellion armée face à la répression.
Faute de trouver un consensus sur un règlement du conflit pour lequel aucune solution ne s