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Nouveau conflit dans une mine sud-africaine

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Près de 15 000 mineurs ont cessé le travail près de Johannesbourg, un mois après une fusillade sanglante dans une autre mine, à Marikana.
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publié le 10 septembre 2012 à 14h42

Quelque 15 000 mineurs sud-africains ont à nouveau débrayé lundi dans une mine d'or proche de Johannesburg dans un climat social toujours tendu par le bras de fer qui se poursuit à la mine de Marikana, théâtre d'une sanglante fusillade policière le 16 août.

A lire aussi : le reportage de notre envoyée spéciale, publié dans Libé le 3 septembre dernier «Marikana, mine à guerre ouverte»

Pour une raison encore non élucidée selon l’employeur, l'équipe de nuit a cessé le travail à la mine d’or KDC exploitée à plus de 3 000 mètres de profondeur par le groupe Gold Fields dans la banlieue de Johannesburg.

C'est le secteur Ouest qui est touché, quatre jours après une première grève sauvage affectant les puits Est de cette mine de 27.000 salariés, où la direction du principal syndicat, le NUM (National Union of Mineworkers) est contestée, pour une obscure affaire de cotisation «obsèques». Gold Fields, groupe coté à Johannesburg et New York, est le deuxième producteur local d'or, et quatrième mondial.

Cette agitation sociale, relativement banale en temps ordinaire, a pris une teinte inquiétante alors que les efforts pour obtenir la reprise du travail à Marikana restent vain, un mois jour pour jour après le début de