Menu
Libération

Contre la rigueur, la Grèce se met en grève générale le 26 septembre

Article réservé aux abonnés
Un nouveau plan d'économies de 11,5 milliards d'euros achève de mettre les Grecs à genoux, estiment les syndicats.
Le 8 septembre 2012 à Tessalonique, des manifestants protestent contre la politique d'austérité. (Photo John Kolesidis. Reuters)
par
publié le 13 septembre 2012 à 14h53

Les deux centrales syndicales grecques ont appelé à une grève générale le 26 septembre contre les nouvelles économies de 11,5 milliards d’euros préparées par le gouvernement, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

La Confédération générale du privé (GSEE) et celle du public Adedy «appellent à une grève générale de 24 heures», a indiqué à l'AFP une responsable de la GSEE. L'objectif est de protester contre les nouvelles mesures que la Grèce s'apprête à adopter sous pression de ses créanciers UE et FMI pour débloquer la prochaine tranche du prêt international, d'un montant de 31,5 milliards d'euros, vitale pour le pays toujours en manque de liquidités.

«Il s'agit d'une grève d'avertissement pour marquer notre refus des nouvelles mesures», a affirmé à l'AFP le secrétaire général de l'Adedy, Ilias Iliopoulos.

Il a souligné que les syndicats prévoyaient par ailleurs une nouvelle action quand les mesures, actuellement négociées entre Athènes et la troïka représentant ses créanciers, seront officiellement présentées ou soumises au vote du Parlement.

«Notre grand rival est le temps, il faut adopter ces mesures le plus tôt possible», a souligné jeudi le porte-parole du gouvernement Simos Kédikoglou lors d'un entretien à la radio Vima FM, sans préciser la date du vote au Parlement.

Le gouvernement de coalition est en train actuellement de finaliser ces nouvelles économies dans des négociations à Athènes avec les représentants des créanciers, UE, BCE et FMI, q