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L'UE veut que les pays frappés par les violences appellent à la paix

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Des manifestants musulmans brûlent des drapeaux israéliens et américains dans la ville de Dacca au Bangladesh, le vendredi 14 septembre. (Photo Andrew Biraj. REUTERS)
publié le 14 septembre 2012 à 10h52
(mis à jour le 15 septembre 2012 à 1h30)

L'essentiel

Le film anti-islam qui a provoqué l'attaque contre l'ambassade des Etats-Unis à Benghazi, en Libye, faisant quatre morts dont l'ambassadeur mercredi, a déclenché une vague de tensions dans le monde musulman. A Sanaa, au Yémen, l'ambassade des Etats-Unis a été à son tour prise d'assaut jeudi. Ce vendredi, jour de grandes prières pour les musulmans, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté, déclenchant déclenchant de nouvelles violences faisant six morts, notamment en Tunisie et au Soudan, et des dizaines de blessés.

1 HEURE. Les Etats-Unis ne peuvent engager de poursuites contre ceux qui tiennent des propos insultants ou diffamatoires, comme l'auteur du film polémique sur l'islam, en raison des libertés garanties par la Constitution dans son 1er amendement. «Je sais que pour certains ce sera dur de comprendre pourquoi les Etats-Unis ne peuvent pas interdire ce type de vidéo répréhensible», a déclaré la secrétaire d'Etat Hillary Clinton. «Mais je veux souligner qu'avec les technologies moder