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Les Farc déterminées à mettre fin au conflit

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La guérilla se rendra à la table des négociations avec le gouvernement colombien le 8 octobre à Oslo.
Des combattants FARC lors d'affrontements avec l'armée colombienne dans la région de Cauca, le 12 juillet 2012 (AFP)
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publié le 16 septembre 2012 à 9h13

La guérilla des Farc se rendra à la table des négociations avec le gouvernement colombien le 8 octobre à Oslo avec la ferme intention de «mettre fin» au conflit armé, affirme Rodrigo Granda, un des cinq négociateurs nommés par la rébellion pour ces pourparlers historiques.

«Ce que nous disons, c’est qu’il faut mettre fin à la guerre. C’est notre objectif», assure le responsable des Farc, de son vrai nom Ricardo Tellez, dans entretien accordé à l’AFP à La Havane.

Avant ces discussions prévues dès octobre en Norvège puis à Cuba, M. Tellez regrette toutefois que le président colombien Juan Manuel Santos ait refusé le principe d’un cessez-le-feu, n’envisageant une trêve qu’après un «accord final».

«Le gouvernement considère qu’un cessez-le-feu ou une trêve sont exclus. Nous disons qu’il s’agit d’un sérieux inconvénient, mais en même temps nous y sommes habitués». Dialoguer dans ces conditions «ressemble à un champ de mines», affirme le négociateur des Farc, généralement présenté comme le «ministre des Affaires étrangères» de la guérilla.

Autre frein potentiel à la bonne conduite des discussions selon lui, la perspective de l’absence aux pourparlers de Simon Trinidad, un guérillero emprisonné aux Etats-Unis où il a été extradé puis condamné à 60 ans de prison en 2008 pour l’enlèvement de trois civils américains en Colombie.

Les Farc l’ont nommé parmi les négociateurs, mais le président Santos a appelé le camp adverse à faire preuve de «réalisme», rappelant que la participation de Trin