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La police arrête 42 personnes près d'une mine sud-africaine

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Depuis plusieurs semaines, plusieurs rassemblements et mouvements de grève ont eu lieu dans les mines du pays, dont l'un a aboutit à une bavure policière meurtrière.
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publié le 17 septembre 2012 à 16h44

La police sud-africaine a arrêté lundi 42 personnes pour rassemblement illégal près de la mine de platine de Rasimone, près de Sun City (nord), a-t-elle indiqué dans un communiqué.

«Quelque 1 500 personnes se sont réunies pour s'embarquer dans une grève illégale pour des augmentations de salaire au village de Robega près du puits nord de Rasimone, et la police a été appelée pour surveiller la situation», a-t-elle raconté, ajoutant que «la situation est calme et la police la surveille».

«Il y avait des gens rassemblés dans le village près de Rasimone. Ils voulaient empêcher les autres de venir travailler», a indiqué Kea Kalebe, porte-parole de Royal Bafokeng Platinum, la société qui exploite la mine.

«Parmi eux, il y a probablement certains de nos employés. (...) Tout le monde n'est pas venu au travail aujourd'hui» (lundi), a-t-elle poursuivi sans donner de chiffres, soulignant toutefois que la production se poursuivait.

La mine de Rasimone, déjà affectée par une courte grève fin août, a produit 180 000 onces de platine en 2011, soit 4% de la production sud-africaine.

Les mines sud-africaines, qui contribuent à 19% du PIB de la plus puissante économie d'Afrique, sont agitées depuis plus d'un mois par des grèves et des manifestations violentes qui ont fait 45 morts à Marikana (nord), et ont contraint plusieurs groupes à sus