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Libération
Récit

Otages d’Aqmi : la France mise sous pression

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Les islamistes basés au Mali accusent Paris d’avoir fermé la porte aux négociations et menacent d’exécuter les Français qu’ils détiennent dans le nord du pays.
Images extraites d'une vidéo publiée en septembre 2012 montrant Daniel Larribe (en haut à g.), Marc Féret (en bas à g.), Pierre Legrand (en haut à d.) et Thierry Dole, otages d’Aqmi au Sahel. (Photo Sahara Medias. AFP)
publié le 20 septembre 2012 à 21h56

Le round d'observation est terminé entre Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) et le gouvernement de François Hollande. En dix jours, l'organisation terroriste, qui détient six otages français dans le nord du Mali, a adressé coup sur coup deux messages aux autorités hexagonales. Alors que Paris milite activement pour une intervention militaire africaine dans le nord du Mali (lire ci-contre), avec l'aval de l'ONU, Aqmi semble décidé à mettre une pression maximale sur la France. Pour au moins trois raisons : bloquer toute velléité d'action armée, récupérer de l'argent frais, tout en se débarrassant d'otages devenus encombrants.

La semaine dernière, c'est une vidéo des quatre Français enlevés au Niger en septembre 2010 qui était divulguée par Aqmi sur le site internet mauritanien SaharaMedias. Dans ce document ( Libération du 10 septembre), Daniel Larribe, Pierre Legrand, Marc Féret et Thierry Dole enjoignaient le gouvernement français, mais aussi leurs employeurs (Areva et Sogea-Satom, une filiale de Vinci), à accélérer les négociations avec leurs ravisseurs pour les sortir de là. Ils apparaissaient épuisés et, pour au moins l'un d'entre eux, au bord de la rupture.

«Détermination». Cette fois, la forme du message, bien que diffusé par le même canal mauritanien, est bien différente. Signé par le «respons