L'armée, appuyée par des chars et des hélicoptères, livrait combat vendredi aux rebelles près de ses bases dans la ville stratégique d'Alep en Syrie où une nouvelle mobilisation contre le régime était placée sous le slogan «les bien-aimés du prophète sont massacrés».
Malgré les violences qui ont fait encore jeudi 225 morts selon une ONG, les manifestations pour réclamer une énième fois le départ de Bachar al-Assad étaient prévues à la sortie des mosquées après la prière hebdomadaire de midi, comme tous les vendredis depuis le début du conflit il y a 18 mois.
Les militants anti-régime ont placé cette journée sous le slogan «les bien-aimés du prophète en Syrie sont massacrés». Cette allusion au prophète Mahomet n'est pas fortuite, le monde musulman étant secoué par des manifestations contre un film dénigrant l'islam et des caricatures du prophète.
Alors que deux mois de combats acharnés n’ont pas réussi à sceller le sort d’Alep, les rebelles et les troupes du régime continuaient de se livrer bataille pour le contrôle de cette grande métropole du Nord. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), des combats avaient lieu autour de la caserne de Hanano, les hélicoptères de l’armée mitraillant le secteur. Des heurts se déroulaient aussi dans de nombreux autres quartiers d’Alep, accompagnés d’intenses bombardements à l’artillerie lourde.
Dans le marché autrefois bondé de la vieille ville, les magasins avaient tous leurs rideaux baissés alors que des rebe