Cinq points d’avance pour Obama dans l’Ohio et en Virginie, deux points d’avance en Floride, en Iowa ou au Colorado… et même sept points de mieux dans le Wisconsin, l’Etat de Paul Ryan, le colistier de Mitt Romney, qui était censé ramener au moins sa région dans la besace républicaine… A moins de sept semaines du scrutin, les voyants sont repassés au bleu, couleur des démocrates, sur les cartes des analystes, prédisant maintenant une réélection plus facile que prévu pour Barack Obama. Mi-août, avec le choix hardi de Ryan, Mitt Romney avait réussi une belle remontée dans les sondages, parvenant jusqu’à égalité avec Obama début septembre, en moyenne nationale. Mais l’ancien gouverneur du Massachusetts a vite replongé, plombé par ses propres bourdes et les attaques démocrates.
Piètre figure. Au baromètre de RealClearPolitics, qui fait la moyenne des dernières enquêtes d'opinion, Obama mène à nouveau la course, avec 48% des intentions de vote, contre 45% pour Romney. Au niveau des huit ou dix «swing states», les Etats où se joueront l'élection, le républicain n'est plus donné gagnant qu'en Caroline du Nord. Tout est encore possible, se rassurent les stratèges de la droite, promettant des discours «programmatiques» de Mitt Romney dans les semaines à venir pour remettre l'économie au centre de la campagne et expliquer enfin ce qu'il ferait de mieux que Barack Obama pour «redresser» l'Amérique.
Les trois débats télévisés entre les deux principaux ca