Angela Merkel et François Hollande célèbrent ce samedi à Ludwigsburg (sud-ouest) les noces d’or franco-allemandes, mais la crise de l’euro et la fusion EADS-BAE se sont invitées à cette commémoration initialement très classique.
Réunis pour le cinquantenaire du discours du Général de Gaulle à la jeunesse allemande, la chancelière allemande et le président français doivent s’adresser tour à tour un peu après midi à la foule, dans la cour du château de cette petite ville, à l’endroit même de l’allocution de leur illustre prédécesseur.
Mais, contrairement au général de Gaulle qui avait parlé en allemand, Angela Merkel et François Hollande devraient communiquer dans leur propre langue, aucun des deux ne maîtrisant suffisamment celle de l'autre. Le couple, qui se décrit comme le «moteur de l'Europe», se retrouvera ensuite pour un déjeuner de travail.
Et, compte tenu de l'importance des dossiers en cours, une conférence de presse a été rajoutée à la hâte, pour le début d'après-midi. «Aucune décision» n'est attendue de cette rencontre, a pourtant prévenu vendredi le porte-parole du gouvernement allemand.
Au menu de leur cinquième tête à tête depuis l’entrée en fonction de François Hollande en mai dernier, l’incontournable gestion de la crise de l’euro. L’Allemagne et la France, respectivement première et deuxième économie de l’Union, sont les deux plus grands contributeurs au fonds de secours des pays en difficulté de la zone euro (à hauteur de 27 et 20%).
Et ils n’ont