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Libération

Le régime syrien perd du terrain, selon un chef rebelle

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Parallèlement, la rébellion a transféré son commandement central, de la Turquie à la Syrie.
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publié le 23 septembre 2012 à 11h37

Un chef rebelle a affirmé dimanche que le régime syrien perdait de plus en plus de terrain dans le conflit armé en Syrie, à la veille d’une intervention devant le Conseil de sécurité de l’ONU du médiateur Lakhdar Brahimi rentré d’une première mission à Damas.

Bien que faiblement équipés face à la puissance de feu des troupes du président Bachar al-Assad, les insurgés tentent, malgré les bombardements incessants sur leurs bastions, d'élargir la zone sous leur contrôle, notamment dans le nord-ouest du pays. Le conflit a déjà fait plus de 29 000 morts depuis mars 2011 selon une ONG syrienne et les belligérants sont décidés à se battre jusqu’au bout, sur fond de divisions internationales persistantes.

«Nous contrôlons la plus grande partie du pays. Dans la plupart des régions, les soldats sont prisonniers de leurs casernes», a affirmé à l'AFP le colonel rebelle Ahmad Abdel Wahab, dans le village d'Atmé près de la frontière turque. «Avec ou sans aide extérieure qui pourrait nous être apportée, la chute du régime est une question de mois, pas d'années», a dit ce colonel qui assure commander une brigade de 850 hommes de l'Armée syrienne libre (ASL).

«Si nous avions des armes anti-aériennes et anti-chars efficaces, nous pourrions très vite prendre l'avantage», selon lui. «Mais si les pays étrangers ne nous en donnent pas, même sans cela nous vaincrons. Ce sera plus long, c'est tout». Il n'est pas possible de vérifier ces déclarations de manière indép