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Libération

Ehud Olmert condamné à un an de prison avec sursis

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Jugé pour corruption, l'ex-Premier ministre israélien n'écopera pas de sanction politique. Le parquet devrait faire appel.
L'ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert arrive au tribunal de Jérusalem pour son procès pour corruption, le 10 juillet 2012. (Photo Ariel Schalit. AFP)
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publié le 24 septembre 2012 à 16h24

L’ex-Premier ministre israélien Ehud Olmert a été condamné pour corruption lundi à une peine d’un an de prison avec sursis et à une amende de 75 300 shekels (15 000 euros), une peine qui ne l’interdit pas d’activité politique, a-t-on appris de source judiciaire.

La peine prononcée par le tribunal de district de Jérusalem est en deçà des réquisitions du parquet qui réclamait six mois de travaux d'intérêt général. Dans son verdict de 27 pages dont l'AFP a reçu une copie, la juge Moussia Arad affirme «que des circonstances atténuantes ont évité une peine de prison ferme qui aurait été justifiée au vu de la gravité de la faute».

Le 10 juillet, ce même tribunal avait reconnu Ehud Olmert coupable de corruption dans l'affaire dite du «Centre d'investissement», organisme officiel à l'aide duquel il a favorisé, en tant que ministre du Commerce et de l'Industrie (2003-2006) des prêts et des garanties officielles au profit de sociétés gérées par Ouri Messer, son ex-associé dans un cabinet d'avocats.

«Conflit d'intérêt» plutôt que corruption

«L'accusé éprouvait beaucoup d'affection pour Ouri Messer, et s'est préoccupé de lui. Il s'agit d'un conflit d'intérêts», selon un des attendus du jugement. A ce titre, Ehud Olmert encourait jusqu'à trois ans de prison. Le tribunal l'avait en revanche acquitté dans deux autres dossiers de corruption plus graves, les affaires Talansky et Rishon Tours.

Dans une brève déclaration à la presse, l'ancien Premier ministre israélien a assuré «sortir la tête haute du tribu