Les présidents soudanais Omar el-Béchir et sud-soudanais Salva Kiir se sont à nouveau rencontrés lundi à Addis Abeba pour poursuivre les discussions directes entamées la veille sur les différends qui les ont menés au bord de la guerre au printemps.
«Les présidents se sont rencontrés, actuellement ils s'entretiennent de différents sujets» avec leurs délégations, notamment les zones frontalières contestées, a expliqué le négociateur en chef du Soudan du Sud Deng Alor, après la suspension de la séance.
La reprise des discussions directes, tenues en présence du Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et du médiateur de l’Union africaine (UA), l’ex-président sud-africain Thabo Mbeki, est prévue dans la journée, a ajouté Deng Alor.
La communauté internationale presse les deux chefs d’Etat de trouver un accord global sur les questions laissées en suspens par l’accord de paix de 2005, qui a mis fin à des décennies de guerres civiles entre rebelles du sud et gouvernement de Khartoum et a débouché sur l’indépendance du Soudan du Sud, en juillet 2011. Un ultimatum de l’UA, repoussé après que la première date-butoir du 2 août a été dépassée, a expiré samedi. L’ONU a menacé les deux pays de sanctions s’ils ne parvenaient pas à s’entendre.
Début août, Khartoum et Juba ont conclu un accord sur le pétrole, concernant notamment les redevances de passage du brut sud-soudanais par les oléoducs du nord, un des sujets les plus épineux entre les deux voisins. Le Soudan du Sud a hérit