Les espoirs de retrouver vivants deux alpinistes français et un Canadien portés disparus au Népal après une avalanche qui a fait au moins neuf morts, dont quatre Français, étaient presque réduits à néant lundi soir, selon les autorités népalaises. Le trio faisait partie d’un groupe d’alpinistes occidentaux qui dormaient dans un camp proche du sommet du mont Manaslu (8 156 m), parmi les plus dangereux du monde, lorsqu’un mur de neige et de glace les a frappé dimanche à 4 heures (0h15 en France).
«J'ai la tristesse de dire que la possibilité que les disparus aient survécu à l'avalanche s'est presque évanouie», a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère du Tourisme, Balkrishna Ghimire, indiquant toutefois que les recherches sur le terrain continuaient après l'arrêt du survol en hélicoptère. «L'avalanche s'est produite à 7 300 m, une altitude très élevée. Même si les alpinistes disparus sont seulement blessés, il sera très difficile pour eux de rester en vie. Il n'y a pas d'implantation humaine et personne d'autre à cette altitude pouvant les aider et les soigner», a-t-il ajouté.
En cas de confirmation de leur mort, il s'agirait de l'avalanche la plus meurtrière dans l'Himalaya depuis 2005. Le syndicat national (français) des guides de montagne (SNGM) estimait de son côté qu'il n'y avait plus aucun espoir. Les secouristes «ont fait ce qu'ils ont pu», a expliqué le vice-président de ce syndicat, Christian Trommsdorff, lors d'un point de presse à Chamo