Le président français François Hollande prendra la parole ce mardi devant l’Assemblée générale de l’ONU où sont attendus plus de 120 leaders pour débattre de la Syrie, de l’Iran ou encore de la situation dans le nord du Mali, que le ministre français des Affaires étrangères a évoquée devant la presse.
Pour sa première apparition à la tribune du palais des Nations unies à New York depuis son élection le 6 mai, Hollande devrait notamment appeler à soutenir le déploiement d’une force africaine au Mali pour aider à combattre les islamistes armés qui tiennent le nord du pays.
Bamako a demandé, dans une lettre au secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant l'intervention d'une force militaire internationale en vue de la reconquête du nord du pays. «Le gouvernement du Mali souhaite la présence immédiate de cette force» et a saisi l'ONU «dans des conditions très claires et précises», a expliqué le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius.
«En ligne de mire»
La France «est en ligne de mire» des groupes islamistes qui opèrent dans le Sahel, a souligné lundi le chef de la diplomatie française. «Quand on se réfère à la doctrine de ces groupes intégristes et singulièrement d'Aqmi (Al-Qaeda au Maghreb islamique), la France est en ligne de mire, donc même s'il n'y a pas tel ou tel point précis, nous devons être extrêmement vigilants», a-t-il déclaré.
«Nous sommes très attentifs à la fois en Afr