Les présidents du Soudan et du Sud-Soudan, Omar el-Béchir et Salva Kiir, ont commencé jeudi à signer une série d’accords de sécurité et de coopération, après quatre jours de négociations à Addis Abeba en Ethiopie. Toutefois, les deux hommes ne sont pas parvenus à s’entendre sur les très sensibles questions du statut de la zone contestée d’Abyei et de la démarcation de leur frontière, a constaté un correspondant de l’AFP.
La série d'accords signés «va permettre à chaque Etat de se développer, particulièrement avec la coopération de l'autre, pour aboutir à deux Etats viables», a déclaré en ouvrant la cérémonie Barney Afako, conseiller juridique du Groupe de mise en oeuvre de haut niveau de l'Union africaine (AUHIP).
Le ministre soudanais de la Défense, Abdel Rahim Mohammed Hussein, et son homologue sud-soudanais, John Kong Nyuon, ont été les premiers à rejoindre la tribune, dans une salle d'un grand hôtel de la capitale éthiopienne, pour signer un «accord sur des mesures de sécurité» à leur frontière commune.
Cet accord comprend la mise en place d'un «Mécanisme politique et de sécurité conjoint» et d'une «zone frontalière démilitarisée en cours d'activation», a expliqué M. Afako.
Les deux chefs de délégations - Idriss Abdel Gadir pour le Soudan et Pagan Amum pour le Soudan du Sud - ont ensuite signé un accord post-sécession concernant le statut des ressortissants de chacun des deux Etats sur le territoire de l’autre, et des accords commerciaux.
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