Des combats d'une ampleur «sans précédent» et «sur plusieurs fronts» secouaient vendredi Alep, deuxième ville de Syrie où les rebelles avaient annoncé la veille une bataille «décisive», rapportent des habitants et une ONG.
Une source militaire a confirmé que des combats violents ont éclaté à l'aube dans les quartiers d'Arkoub et Mayssaloun, pendant plusieurs heures. Jeudi soir, selon cette source, les rebelles avaient tenté «à plusieurs reprises» et «à partir de plus fronts» de pénétrer sur la place Saadallah al-Jabiri, dans le centre, sans y parvenir.
Une fumée blanche, causée par les bombardements et les affrontements, recouvrait vendredi cette métropole du nord du pays, a constaté le correspondant de l'AFP. «Les combats sont sans précédent et ne se sont pas arrêtés depuis jeudi. Avant, les affrontements se déroulaient dans une ou deux rues d'un secteur, maintenant c'est sur plusieurs fronts», a affirmé à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Dans des quartiers du centre-ville contrôlés par le régime et jusqu'à présent épargnés par les violences, comme Souleimaniyé et Sayyed Ali, les habitants ont également rapporté à l'AFP des tirs «sans précédent».
«Les affrontements et les tirs ne se sont pas arrêtés, tout le monde était terrorisé. Je n'ai jamais entendu quelque chose comme ça avant», a affirmé Ziad, 30 ans, qui réside et travaille à Souleimaniyé. Sel