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Libération
Récit

A Birmingham, David Cameron cerné par les eurosceptiques

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Le Premier ministre britannique est attendu de pied ferme sur les questions européennes au congrès du Parti conservateur, réuni depuis hier.
Davis Cameron le 8 octobre 2012. (Photo Darren Staples. Reuters)
publié le 8 octobre 2012 à 20h56

Grande absente de la dernière campagne électorale du printemps 2010, la question de l'Europe, et surtout de la place du Royaume-Uni en son sein, refait surface (lire page 22). Et occupe une position de choix dans les discussions du congrès annuel du Parti conservateur qui se tient jusqu'à demain à Birmingham, au centre de l'Angleterre.

Ravivé en décembre par le veto inattendu de David Cameron sur les changements au traité européen de Lisbonne, le débat s'est depuis amplifié, favorisé notamment par la crise de l'euro. Un temps galvanisés par ce veto, les eurosceptiques du Parti conservateur ont depuis été déçus par ce qu'ils perçoivent comme le manque de fermeté de David Cameron, bien trop «centriste» à leur goût. Et ce qui n'aura rien arrangé, c'est son absence de clarté sur la décision de tenir ou non un référendum - qu'ils réclament à grands cris - sur le maintien du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne.

«Consentement». Dans une interview à la BBC dimanche, à la veille de l'ouverture du congrès, Cameron s'est contenté d'indiquer que toute modification de la structure de l'UE devrait être soumise «au consentement» des Britanniques. Et cela plutôt «après les prochaines élections», attendues au printemps 2015. Même s'il a voulu rassurer les eurosceptiques en affirmant qu'il pourrait «utiliser son veto lors du prochain vote sur le budget de l'Union européenne», il ne les aura pas forcément convaincus. Du coup, le