Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a réclamé mardi la libération immédiate des otages français retenus au Sahel, à l’issue d’un entretien à Paris avec le président François Hollande qui a réaffirmé sa volonté de soutenir une action militaire au Mali.
«Je demande qu'ils soient immédiatement libérés, de même que tous les autres otages», a affirmé lors d'un point-presse conjoint Ban Ki-moon, en précisant partager «les préoccupations de la France» quant à la situation de ses ressortissants.
Six Français sont retenus en otages au Sahel par Al-Qaeda au Maghreb islamique (Aqmi) : quatre collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger le 16 septembre 2010, et deux, présentés comme des géologues, capturés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011.
La France est prête à voter une résolution à l'ONU sur une intervention militaire africaine au Mali, qu'elle soutiendra sur les plans «logistique», «politique» et «matériel», a déclaré de son côté François Hollande.
«Il y aura un calendrier à respecter», a-t-il ajouté, sans préciser lequel, tout en reconnaissant les difficultés de mise en oeuvre d'une telle force militaire africaine.
Bamako et ses voisins ouest-africains souhaitent que l’ONU donne sa bénédiction à une intervention militaire ouest-africaine pour reconquérir le Nord du Mali, contrôlé par des islamistes. La France, très en pointe sur ce dossier, a annoncé qu’elle présenterait bient