Des dizaines de personnes ont été tuées par un double attentat suicide à la voiture piégée contre l’un des principaux sièges des redoutés services de sécurité de l’armée l’air, a indiqué mardi l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L'attaque, perpétrée lundi soir, a été revendiquée par le Front al-Nosra, un groupuscule jihadiste.
Selon le chef de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, le site visé est le plus grand centre de détention de la province de Damas. «Je tiens pour responsable du sort des détenus, non seulement ceux qui ont mené l'attaque, mais également le régime qui détient dans ses geôles des milliers de prisonniers», a-t-il ajouté.
Le Front al-Nosra a revendiqué ces attentats sur Facebook, évoquant deux véhicules piégés, dont une ambulance, bourrés de plusieurs tonnes d’explosifs et conduites par deux kamikazes. Quelques heures après l’attentat, l’armée syrienne a bombardé mardi matin Harasta, située à 10 km au nord-est de Damas, a indiqué l’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants et médecins sur le terrain. Les médias officiels ont passé sous silence les attentats de lundi.
Bombardements à Alep
Par ailleurs, à Alep, des bombardements ont visé au sud les quartiers d’Al-Kalassé et de Boustane el-Qasr, au centre celui de Sayyed Ali et à l’est celui de Chaar. La deuxième ville de Syrie est l’enjeu d’une bataille cruciale depuis mi-juillet, selon l’OSDH.
Dans la région d’Idleb, proche de la frontière turque, de violents combats se déroulaient dans le village d’Arkouche. Qua