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Libération

Ultimatum jusqu'au 18 octobre pour la Grèce

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Les créanciers du pays demandent des preuves d'engagements concernant les promesses faites en matière de réformes.
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publié le 9 octobre 2012 à 0h39

Les créanciers de la Grèce lui ont demandé d’agir d’ici le prochain sommet européen du 18 octobre pour mettre en oeuvre les réformes promises, le jour où la zone euro donnait le coup d’envoi de la principale arme contre la crise qui mine l’Europe depuis plus de trois ans.

«Nous avons souligné qu’avant tout nouveau déblocage de fonds, la Grèce doit montrer sa détermination à mettre en place les réformes promises d’ici le 18 octobre, au plus tard», a affirmé le chef de file de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion des ministres des Finances de la zone euro.

«Concernant la Grèce, il y a encore du travail à faire», a renchéri la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, en évoquant «la fiscalité, les réformes structurelles et le financement de la dette».

Athènes cherche à débloquer une tranche vitale de 31,5 milliards d’euros tirée d’un prêt international de 130 milliards, accordé l’hiver dernier. Le versement a été bloqué depuis juin par ses créanciers dans l’attente de l’adoption d’un nouveau train d'économies budgétaires et de rigueur.

Aucun accord n’est intervenu samedi sur ce programme. Les négociations ont été suspendues et doivent reprendre cette semaine. «Nous avons été heureux d’entendre que des progrès substantiels on été faits au cours des derniers jours», a indiqué M. Juncker. «Mais nous appelons la troïka à finaliser les discussions le plus tôt possible», a-t-il ajouté.

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