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Libération

La Pussy Riot libérée veut poursuivre la «lutte politique»

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Ekaterina Samoutsevitch, remise en liberté mercredi, a appelé à de nouvelles actions contre le pouvoir russe.
Ekaterina Samoutsevitch, une des membres des Pussy Riot, à sa sortie du tribunal municipal de Moscou, le 10 octobre. (Photo Natalia Kolesnikova. AFP)
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publié le 11 octobre 2012 à 7h39

Ekaterina Samoutsevitch, une des membres du groupe russe Pussy Riot remise en liberté mercredi en Russie, a appelé quelques heures plus tard sur CNN à de nouvelles actions, assurant que la lutte du groupe n'était pas finie.

«Nous ne sommes pas finies, et nous n'allons pas mettre un terme à notre lutte politique», a déclaré Ekaterina Samoutsevitch sur la chaîne américaine : «Nous devons agir de manière à ce qu'ils (le pouvoir russe, ndlr) n'entendent pas parler de nos concerts avant qu'ils n'aient lieu pour nous arrêter.»

Ekaterina Samoutsevitch, 30 ans, Nadejda Tolokonnikova, 22 ans, et Maria Alekhina, 24 ans, avaient été condamnées en première instance le 17 août à deux ans de camp pour «hooliganisme» et «incitation à la haine religieuse» pour avoir chanté en février dans la cathédrale du Christ-Sauveur, à deux pas du Kremlin, une «prière punk» demandant à la Sainte Vierge de «chasser Poutine» du pouvoir.

Mercredi, Samoutsevich a été remise en liberté après que sa nouvelle avocate a affirmé qu’elle n’avait pas participé à la «prière punk» anti-Poutine devant l’autel, dans la mesure où elle avait été interpellée peu après êt