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«Costa Concordia» : la justice cherche des responsables

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Des audiences techniques ont débuté ce lundi en présence du capitaine du paquebot, dont le naufrage a fait 32 morts en janvier dernier.
L'épave du Costa Concordia, le 14 octobre 2012 à Giglio Porto (Photo Filippo Monteforte. AFP)
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publié le 15 octobre 2012 à 10h38

Le tribunal de Grosseto (Toscane, centre) a commencé lundi ses audiences techniques, en présence du commandant du Costa Concordia, pour établir les responsabilités dans le naufrage du paquebot, qui avait fait 32 morts en janvier.

Présenté comme «l'homme le plus détesté d'Italie» par un journal italien, baptisé «Capitaine Couard» par les tabloïds britanniques, Francesco Schettino, assigné à résidence dans sa ville de Meta di Sorrento, au sud de Naples, est arrivé discrètement en voiture.

A lire aussi : le portrait du capitaine paru dans Libé le 19 janvier dernier

Vêtu d’un costume sombre, il est entré par une porte à l’arrière du Théâtre Moderne de Grosseto, réquisitionné pour accueillir les centaines d’experts, avocats, rescapés et familles des victimes qui doivent participer à ces audiences à huis clos.

Le capitaine Schettino est mis en cause, ainsi que six autres membres de l'équipage, et trois dirigeants de la compagnie Costa Crociere, propriétaire du paquebot, pour homicides par imprudence et naufrage. Il est également soupçonné d’avoir abandonné son navire avant la fin de l'évacuation. Licencié en juillet par la compagnie, il a porté plainte contre Costa Crociere et demande sa réintégration. Le tribun